Hier soir (samedi 14 janvier 2022) aux alentours de 21h10, une alerte s’est propagée très rapidement dans les divers canaux des commissions, suite au silence radio de plusieurs salariés partis en livraison dans la soirée.
Parmi ces employés qui ne donnaient aucune nouvelle se trouvait l’un de nos collègues, alors en service sur la Great Ocean Highway.
C’est à peu près dans le même temps qu’une alarme a sonné sur Hawick Avenue.
À 21h18, alors que nous nous employions encore à retrouver notre confrère, le LSPD nous informait que c’était bien la banque située en 7193 qui était visée par un braquage.
Les 3 services des Forces de l’Ordre avaient déjà convergé vers le quartier en question. Ils ont quadrillé la zone et établi un périmètre de sécurité avec l'installation de herses.
Une fois la zone sécurisée, le négociateur est entré en contact avec les 4 braqueurs de banque, afin d’évacuer les 3 otages présents avec eux dans l’établissement.
Les criminels étaient équipés d'armes de poing mais aussi d’une arme d'assaut, vêtus entièrement de noir et avaient des véhicules volés comme moyens de transport.
Sous la menace des braqueurs à l'encontre des otages, le négociateur a accepté de donner un mégaphone aux malfaiteurs pour faciliter les négociations. Peu de temps après, un premier otage a pu être libéré.
Le braquage fut somme toute assez rapide. Si rapide qu’ils ne s’inquiétèrent pas de retirer le 9 mm ni le poing américain du sac de notre confrère. Ils l’ont juste prévenu qu’il “ne devait pas faire de connerie”.
Cependant, pendant le casse, les braqueurs ont pris le temps de contraindre - sous la menace d'une arme à feu - notre collègue à publier un message en leur nom.
À 21h29, ce bandeau, apparu une quinzaine de secondes sur tous les téléphones de l'île, semblait mentionner l'appartenance des criminels et la raison pour laquelle ils agissaient ce soir-là.
Les preneurs d’otages se seraient justifiés ainsi auprès de notre collègue pris en otage : “[...] ça vient d’au-dessus, on nous a demandé de faire une banque.”
Quelques instants seulement plus tard, un second otage a été libéré, laissant seul notre confrère avec les braqueurs. Ces derniers lui demandèrent ensuite de rester près du taxi stationné devant la banque, pendant qu’ils prenaient la fuite à bord de 2 véhicules, gagnant 5 petites secondes d’avance en échange de sa vie.
Alors qu’une course-poursuite s’engageait, les 3 otages étaient pris en charge par les services de police et de santé. Aucun coup de feu n’ayant été tiré et sans maltraitance physique de la part des braqueurs, on s’inquiétait surtout de leur état psychologique.
Nous avons donc laissé là la couverture de cet événement pour nous enquérir de notre collègue et l’accompagner au LSES puis au LSPD.
C’est d’ailleurs devant le poste de police que le Commissaire Jordin nous a fait le débrief des faits qui se sont déroulés suite à la sécurisation de la zone autour de la banque :
Pendant la course poursuite, les fuyards ont été perdus de vue par les Forces de l’Ordre. Lors de la reprise de visuel au nord de l’île, les fugitifs ont été aperçus, abandonnant leurs véhicules volés, pour monter dans un hydravion.
Les Forces de l’Ordre ont ensuite poursuivi l'avion et ont pu constater que celui-ci a déposé plusieurs personnes durant sa cavale, avant de le perdre à nouveau de vue. L’hydravion a finalement été retrouvé aux alentours de 22h15 à l'aéroport de Los Santos.
Suite à cette course poursuite, qui s’est déroulée sans le moindre échange de tirs, aucun braqueur n’a encore pu être interpellé.
Malgré leur revendication publique, les criminels n'ont laissé que peu d'indices sur leurs identités, n'ayant affiché aucune couleur. Cependant, les Forces de l'Ordre nous ont indiqué avoir obtenu le nom du propriétaire de l'hydravion utilisé pendant la fuite. L'enquête diligentée par le Bureau du Procureur devra dire s'il s'agit d'une nouvelle victime de vol, d'un complice ou de l'un des braqueurs.